Résumé :
Dans Suite irlandaise, Hervé Jaouen poursuit son idylle de plus de trente ans avec sa terre d'élection, l'Irlande, qui lui a déjà inspiré romans et carnets de voyage à succès.
Il reprend sa plume d'écrivain-voyageur pour évoquer, sur un ton allègre, cette île en pleine mutation. Mais, se réjouit-il, les Irlandais ne changeront jamais. D'ailleurs, ce sont eux-mêmes qui le disent, et en Irlande il faut croire tout ce qu'on vous raconte. Hervé Jaouen s'étonne, ou feint de s'étonner, du plaisir simple que lui procurent toujours un lac, la pêche à la truite, un feu de tourbe, une pinte de bière noire. Il musarde, observe, croque des paysages, égratigne parfois, dialogue avec ses amis de longue date, dépeint avec affection et humour des gens de rencontre, au bord de l'eau et dans les pubs. Une nouvelle déclaration d'amour en mots tendres, drôles et passionnés à cette île des poètes où Hervé Jaouen a dû naître dans une autre vie.
Quand le "plus irlandais des écrivains bretons" nous invite en Irlande, c'est toujours d'une plume inspirée. Ces nouvelles chroniques sont à la fois un superbe journal de voyage et une œuvre littéraire affirmée.
Extrait :
" PILIERS DE BAR
L'un de mes lecteurs m'adresse une interview de lui parue dans le journal du Sligo Regional Technical College, d'où il sortit diplômé en marketing international à la fin de l'année scolaire 1993/1994. Il déclare que sa plus grande surprise fut d'entendre ses professeurs irlandais lui recommander : " La meilleure façon d'en apprendre le plus sur la culture irlandaise, c'est d'aller au pub aussi souvent que vous pouvez." On ne s'étonnera pas que la plupart des étudiants étrangers suivirent à la lettre cette incitation à la débauche qui, en France, aurait valu au corps enseignant une mise à pied collective.
Au conseil avisé des professeurs irlandais, j'ai envie d'ajouter ceci : non seulement allez au pub, mais cherchez à identifier le pilier de bar, et liez conversation avec lui.
* * *
11 juillet 2007.
Dire que nous avons eu du mal à trouver une chambre sur Achill Island serait exagéré. L'angoisse fut suivie de très près par le soulagement. Vers 17 heures, à Keel, le B&B où nous comptions loger était complet, mais cent mètres plus loin un autre ne l'était pas.
Notre chambre est mansardée, sa fenêtre donne sur une ruelle et un bout de grève où des brebis et leurs agneaux vont à l'aventure en joignant leurs bêlements aux plaintes du vent. Un vrai nid de rêve. Un feu de tourbe dans la cheminée et l'on dînerait volontiers au lit, tellement le temps est sauvage.
Pour accéder à la chambre, il nous a fallu traverser une salle à manger époustouflante, brocante coloniale, boutique d'antiquaire et musée de l'acajou rutilant : tables, consoles, crédences, vitrines, le tout surchargé de vaisselle précieuse, de miniatures en biscuit, de cadres dorés et argentés, et veillent sur ces trésors, au garde-à-vous en jaquette et pantalon bouffant de gardiens de harem, deux nègres de bonne taille, de chaque côté au bas de l'escalier. Le plancher a dû recevoir au moins huit couches de vernis marine : un sombre miroir dans lequel se reflètent nos chaussettes, puisque nous avons pensé qu'il fallait se déchausser - je plaisante, mais j'ai tout de même vérifié que nous ne laissions pas de traces derrière nous, dressé dans mon enfance à user de patins sur le plancher ciré des tantes et des marraines, avant la mode de la moquette.
Dans la chambre, sur une coiffeuse (en acajou), une bouilloire électrique et des tasses. Nous nous préparons un thé, dans la stricte observance de l'affichette manuscrite scotchée sur le miroir : Merci de ne pas poser les tasses sur le vernis des meubles. Près de la bouilloire, un dépliant touristique d'une franchise absolue, et par conséquent rarissime.
Fouettée par l'océan
Sculptée par le vent
Balayée par la pluie,
Voilà l'île d'Achill !
Cela me rappela un contact avec une agence de communication, qui voulait présenter une idée un tant soit peu originale à l'appel d'offres de la campagne annuelle de l'office de tourisme de Bretagne. J'imaginai de prendre le contre-pied de la principale idée reçue sur la Bretagne, à savoir le mauvais temps, et proposai de décliner le thème du parapluie, petit coin de paradis pour les amoureux, pin parasol sur la plage, éventaire remplis de langoustines façon vendeurs de cravates à la sauvette, etc. L'agence tâta le terrain et fut taxée d'hérésie. Les Bretons manquent d'humour.
Où sont les gens ? Sous la couette ? Presque personne sur les routes, très peu de monde au pub de l'Achill Head Hotel, mais l'homme que je cherche ne manque pas à l'appel. Le voilà, mon pilier de bar de service : barbe de huit jours, casquette, cheveux trempés sur la nuque, parka militaire, bottes de travail. Comme souvent les gars du bout du comptoir, il a avec la patronne une conversation hachée de points de suspension. Il lui dit quelques mots quand elle passe devant lui pour prendre un verre ou donner un coup de torchon, elle lui répond en s'éloignant, il replonge ses pensées dans sa pinte, elle repasse, il finit sa phrase et elle la sienne, en lui tournant le dos.
Dans la salle, seulement deux tables sont occupées. Près de la nôtre, un couple et deux jeunes enfants. Les parents ont pris comme nous le plat du jour - du cabillaud -, les gosses se gavent de chips.
La pluie fouette la baie vitrée, la mer moutonne. Nous avons fini de dîner, nous sirotons notre thé, je sors fumer une cigarette, contre la porte, à l'opposé des vents dominants, sous un auvent pas plus large que la visière d'un képi. J'y retrouve le pilier de bar à la parka. Hochement de tête, regard plus maussade qu'agressif. Un con de touriste, se dit-il. Mais le goût de la conversation est le plus fort.
- D'où êtes-vous ?
- De France.
- Vous parlez anglais mais est-ce que vous comprenez l'irlandais ?
Il me sort une tirade en irlandais.
- Vous parlez irlandais, est-ce que vous comprenez le breton ? - et je lui sers à mon tour quelques mots en breton à propos du mauvais temps, du vent et de la pluie.
- Ah bon ! Vous venez de Bretagne !
Il me serre la main.
- Nous sommes tous les deux des Celtes ! se félicite-t-il. L'irlandais et le breton ont des bases communes. Il y a des mots qui se ressemblent.
- Oui, c'est certain.
Et nous comparons des mots dont la racine est sans aucun doute la même : noir, lac, table... La veille, j'ai justement essayé de déchiffrer, à partir de l'anglais, les instructions au-dessus des poubelles d'un dépôt de tri sélectif.
- Ghlàs, ça veut bien dire vert ?
- Exact.
- En breton, le mot glaz, désigne à la fois le bleu et le vert, du moins dans la nature. Si vous dites que les arbres sont glaz, on sait que vous dites vert. Mais pour la mer, c'est plus compliqué. Elle peut être bleue ou verte, ça dépend, mais on dit toujours glaz.
Le gars hoche la tête.
- Ouais, le bleu et le vert sont des couleurs mystérieuses... Les Bretons sont des gens très avisés de n'avoir qu'un seul mot pour les deux.
Il regarde mon pull bleu-vert et appuie son index sur mon estomac.
- Vous avez un chouette gaelic jersey. "
Critiques :
" - Un couple de Bretons visitant l'Irlande serait-il impliqué dans une affaire judiciaire ? Comme chez Ken Bruen, cette verte contrée aurait-elle basculé dans la criminalité ? Non, bien que l'auteur soit un brillant romancier, il ne s'agit pas cette fois d'une fiction. Dans la belle tradition littéraire des "journaux d'écrivains", Hervé Jaouen nous raconte depuis 1977 sa passion pour l'Irlande à travers plusieurs ouvrages : "Journal d'Irlande" (de 1977 à 1989), "Chroniques irlandaises" (de 1990 à 1995), ou "La cocaïne des tourbières" (2002). Il fait partager aux lecteurs ce qu'il vit, avec son épouse Annie, lors de leurs voyages dans ce pays. Voici donc une nouvelle époque de son "journal".
L'Irlande change. La population ne peut qu'accepter cette évolution. Craignant sans doute de ne plus trouver autant de personnages attachants ou insolites, et de lieux de pêche satisfaisants, Jaouen constate la modernisation. Avec sa coutumière lucidité, sans porter de jugement, Joséphine, qui les accueillait depuis dix-huit ans à Cushlough House va prendre une retraite méritée. Trouver d'autres "farmhouses" n'intéresse le couple que s'il y sent une ambiance amicale, sincèrement chaleureuse. Peut-être chez Mary Lydon ? À Ballrinrobe, le pub de J.-J. Gannon où ils avaient leurs habitudes a été refait à neuf. Pas si mal. L'important est d'éviter le tourisme friqué, de traquer l'authenticité. Comme ce curé qui, en chaire, donne des prévisions météo. Ça n'existe sûrement qu'en Irlande. Oser l'expérience de gravir le Croagh Patrick, qui se mérite - ainsi que le vérifie Mme Jaouen.
La pêche est toujours le prétexte de leur voyage. Même si certaines sorties, sur les lacs, en baie de Ballynalty ou sur la Cong River, s'avèrent parfois risquées. Même si truites et saumons se font rares. Même si les tarifs des droits de pêche frisent l'escroquerie (l'Irlande change). L'essentiel c'est la population. Rencontrer des gens "je ne sais pas si c'est une question de chance. Plutôt une question de résonance magnétique entre l'Irlande et le voyageur. Mais bon, pour ne pas assassiner les rêves de ceux qui poursuivent les cerfs-volants avec des semelles de plomb, disons, oui, que la chance me sourit." Les anecdotes (et la nouvelle) de leur ami Jim Robson, des piliers de bars plus ou moins calmes, le marché de Maam Cross, un couple nord-irlandais sympathique, de jeunes collégiennes en uniformes, et tant d'autres rencontres. Dont Jaouen s'inspire quelquefois dans ses romans irlandais, tel "Le testament des McGovern".
Hommages littéraires, aussi. À Guillevic, Anjela Duval, et à tous les poètes celtes admirables. À l'écrivain John MacGahern, dont le talent est reconnu par les Irlandais à son décès. Mais aussi au roman noir. "Le Galway que décrit Ken Bruen dans ses polars serait-il une réalité ? Un Galway hanté par une population de marginaux, alcooliques, junkies, trafiquants en tous genres, au milieu desquels son personnage Jack Taylor ex-flic viré de la Garda, consommateur lui-même d'un tas de substances vénéneuses, mène des enquêtes déjantées (...). Le roman noir est un roman de "légère"anticipation." On aura compris qu'il ne s'agit nullement de souvenirs touristiques, mais bien d'une œuvre littéraire. On aime la tonalité fluide, amusée, lucide ou tendre d'Hervé Jaouen. C'est aussi passionnant que ses romans. "
Claude Le Nocher - Rayonpolar.com - 1/10/2008
" - Hervé Jaouen a noué avec l'Irlande une histoire d'amour vieille de trente ans. Terre d'élection et d'inspiration de ses romans, l'île a toujours occupé une place de choix dans son œuvre. "Suite irlandaise" revient sur cette passion, en évoquant les souvenirs, les rencontres et les coups de cœur qui lient le plus irlandais des écrivains bretons au pays de la Guinness, de la tourbe et des poètes. À la fois promenade littéraire et carnet de voyage, "Suite irlandaise" entraîne le lecteur à la découverte d'un pays en pleine mutation mais toujours aussi magique. "
Bretons - Octobre 2008
" - "Le Tigre celtique" est une inépuisable source d'inspiration pour Hervé Jaouen. On le voit dans ce nouveau récit, à la fois promenade littéraire et notes de voyage, qui est un regard passionné sur la terre magique d'Irlande. Entre deux parties de pêche, il croque des portraits, évoque ses rencontres avec les poètes et les hôtesses. Il y mordille gentiment les travers d'une Eire en pleine mutation. "
Armor Magazine - Septembre 2008
" - "L'Irlande est la chasseresse et je suis le gibier. Elle s'accorde le droit de me poursuivre dans mon gîte finistérien et de ramener sur ses terres, pour me tisonner, comme si elle craignait que ma passion ne s'éloigne." Aucun risque ! L'auteur, considéré comme "le plus irlandais des écrivains bretons", est tombé amoureux de l'Eire il y a trente ans, et depuis, à travers romans et récits, il s'en est fait le chantre. La "Suite irlandaise" s'inscrit dans cet indéfectible attachement à cette terre. Il livre ses impressions, d'un ton allègre, musardant, butinant, mordillant gentiment les travers d'un pays en pleine mutation, transmettant le plaisir simple que lui procurent la saveur d'une bière noire, la chaleur rassurante d'un "bed and breakfast", ou la splendeur d'une lumière qui irradie un paysage beau à couper le souffle. Entre deux parties de pêche à la mouche Hervé Jaouen part à la rencontre des gens, découvre de nouveaux visages, retrouve des amis de toujours, et nous apparaît, tel qu'en lui-même, profondément humain. Ces superbes chroniques traitées d'une plume inspirée sont à la fois promenade littéraire et notes de voyage : le regard passionné, sur une terre magique, d'un Breton fou d'Irlande, écrivain doué de diversité, et couronné par le nombreux prix.
Associated Press - 2/10/2008
- Depuis plus de trente ans, le Breton Hervé Jaouen arpente régulièrement l'Irlande dont il est littéralement tombé amoureux au point de consacrer plusieurs romans et surtout trois recueils de notes de voyage à l'Île verte : "Journal d'Irlande" (1984), "Chroniques irlandaises" (1995) et "La Cocaïne des tourbières" (2000). Publié ce mois-ci, "Suite irlandaise" constitue donc le quatrième volet de cette belle histoire d'amour entre un écrivain attentif et un pays qui offre de passionnantes rencontres avec les paysages et les hommes du cru. Et même si on note, de-ci de-là, quelque amertume devant l'avancée inexorable de la modernité qui dévoile sur Internet les sites de pêche, fait exploser l'immobilier et transforme les vieux pubs chaleureux en hôtels restaurants pompeux, la magie des lieux et des gens opère toujours grâce à l'extrême sensibilité du conteur. À déguster avec une pinte de bière noire... "
Le Courrier de l'Ouest - 11/10/2008
" - Hervé Jaouen est tombé amoureux de l'Irlande, il y a trente ans. Depuis, à travers romans et récits, il fait partager sa passion à ses nombreux lecteurs et poursuit aujourd'hui son voyage avec "Suite irlandaise". Il livre ici des impressions et mordille gentiment les travers d'un pays en pleine mutation, notamment économique. Il vous plonge dans cette Irlande qu'il aime et vous fait partager les plaisirs simples que lui procure la saveur d'une bière noire, la chaleur d'un bed and breakfast ou la luminosité d'un paysage. Entre deux parties de pêche à la mouche, l'auteur part à la rencontre des gens d'Irlande. À la fois promenade littéraire et notes de voyage, "Suite irlandaise" est le regard passionné sur une terre magique d'un Breton fou d'Irlande. "
Le Pêcheur de France - Octobre-Novembre 2008
" - La nouvelle déclaration d'amour à l'Irlande de l'écrivain Hervé Jaouen
Hervé Jaouen est toujours amoureux et il continue, plus de 30 ans après sa première rencontre, à nous vanter les charmes de sa verte Erin, tout en ayant conscience que sa "belle" a changé d'atours, mondialisation oblige. Depuis les années 70, il nous avait conté, avec malice, les souvenirs de ses escapades en Irlande ("Journal d'Irlande", "Chroniques irlandaises", "La Cocaïne des tourbières"), éclairé de sa prose passionnée de magnifiques photos d'Eire ("Irlande", photos de Bruno Ravalard, "Petite prose trans(e) irlandaise", photos de Georges Dussaud et "L'Éternel irlandais", photos de Nutan) et nous avait offert de magnifiques romans ayant l'Irlande pour cadre ("Le Testament des McGovern", ":L'Adieu au Connemara", "Connemara Queen"). Cette fois-ci, Hervé Jaouen reprend l'écriture de ses carnets de voyage irlandais où il l'avait arrêtée. Sautillante comme "Suite irlandaise", la chanson du même nom d'Alan Stivell, l'écriture de l'écrivain quimpérois nous fait (re)emprunter avec plaisir les chemins tortueux de ce beau pays, à la rencontre de personnages au flegme, plus méditerranéen que britannique, d'où l'attachement du lecteur-voyageur pour ces "nordistes" exotiques. "
Pagesperso-orange.fr/phareouest
" - Quand il avait fait paraître "La Cocaïne des tourbières", l'écrivain quimpérois s'était juré de ne plus écrire sur l'Irlande. Sa passion pour l'île verte et pour ses habitants a encore une fois été la plus forte.
Hervé Jaouen visite régulièrement l'Irlande et c'est sans doute pour y retourner encore plus souvent, avec les mots, qu'il s'attache à se remémorer des situations vécues et à les coucher sur papier. Son univers n'a pas changé. Dans "Suite irlandaise", il est toujours cet infatigable pêcheur de truite qui aime aller à la rencontre des gens dans les pubs, "lieux de conversations et d'anecdotes". Mais ce livre marque aussi la fin d'une ère, en témoigne la fermeture de Cushlough House, un B & B où Hervé Jaouen et son épouse Annie ont séjourné de nombreuses fois depuis 1981. L'auteur apporte aussi un regard critique sur "l'Irlande de la croissance", et traite de la question de l'identité chez les jeunes générations. Un lecteur qui insistait auprès d'Hervé Jaouen pour qu'il ouvre un nouveau carnet de voyage avait eu cette phrase : "C'est comme dans un couple, les deux prennent des rides et de nouvelles manies en même temps. Ça n'empêche pas d'être heureux ensemble". La formule a fait tilt dans la tête du "plus irlandais des écrivains bretons". "
Christophe-pluchon.over-blog.com - 27/10/2008 - Le Progrès de Cornouaille/Le Courrier du Léon - 7/11/2008
" - Avis aux pêcheurs de truites, aux amoureux de l'Irlande et aux longues discussions accoudés au comptoir d'un pub, le nez dans la mousse. Hervé Jaouen, qui arpente l'île depuis 1977 et a tiré de ses pérégrinations de nombreux romans, carnets de voyage et récits, reprend la plume. Après "Journal d'Irlande", "Chroniques irlandaises" et "La cocaïne des tourbières", voici "Suite irlandaise" où l'on retrouve ses amis de longue date et une Irlande qui change mais conserve néanmoins son âme. "
Ulyssemag.com - 29/10/2008
" - Le "plus irlandais des écrivains bretons" a déjà, parmi une œuvre foisonnante, commis des "Chroniques irlandaises (1990-1995)" et un "Journal d'Irlande" en deux volumes (1977-1983 et 1984-1989). La présente "Suite" couvre la période 2000-2007. D'une lecture agréable, même pour ceux qui ne connaissent pas l'Irlande, l'auteur, jamais désabusé et jamais nostalgique, a vu et noté l'évolution très rapide d'un pays, naguère à l'égard de tout progrès, relativement à ses voisins d'Europe occidentale, devenu ce que l'on a coutume de qualifier de "tigre celtique". Malgré cette quasi-révolution, l'Irlande reste toutefois bien irlandaise, comme ses habitants. D'anecdotes en souvenirs l'auteur, souvent, parsème son texte de paragraphes universels (en particulier, au sujet de ses racines, de sa maison bretonne, de sa famille, de ses enfants, etc...). Enfin, les pêcheurs seront ravis de lire les expériences et la pratique halieutiques (truites, saumons, endroits, moments, techniques) de l'auteur. À lire comme un bréviaire, un guide touristique et un manuel de pêche. "
L'Entreprise Libérale - Octobre 2008
" - Hervé Jaouen, Breton pure souche, est aussi amoureux d'une île, l'Irlande. L'écrivain lui consacre une nouvel ouvrage intitulé "Suite irlandaise" : 300 pages de rencontres et de conversations entre deux parties de pêche et autour d'une pinte de bière. On y découvre l'Irlande autrement ! "
La Pêche et les Poissons - Novembre 2008
" - Depuis trente ans, Hervé Jaouen est amoureux de l'Irlande. L'écrivain breton lui a d'ailleurs déjà consacré plusieurs romans. Il y revient cette fois avec un livre très personnel, tissé d'impressions et d'images glanées sur toutes les routes de la verte Erin. L'auteur nous convie à une promenade celte, enthousiastes et simple. On y perçoit les parfums des pubs, la lumière des lacs et les conversations des pêcheurs. Une invitation au voyage... "
J.-F. L.T. - Notre Temps - Novembre 2008
" - "L'Irlande est la chasseresse et je suis le gibier. Elle s'accorde le droit de ma poursuivre dans mon gîte finistérien et de me ramener sur ses terres, pour me tisonner, comme si elle craignait que ma passion ne s'éteigne."
Hervé Jaouen est tombé amoureux de l'Irlande il y a trente ans. Depuis, à travers romans et récits, il fait partager sa passion à ses nombreux lecteurs, et poursuit aujourd'hui son voyage avec "Suite irlandaise"
Il livre ici ses impressions, musarde, butine, mordille gentiment les travers d'un pays en pleine mutation, et transmet le plaisir simple que lui procurent la saveur d'une bière noire, la chaleur d'un bed and breakfast ou la luminosité d'un paysage... "
Centre Presse - 10/10/2008
" - Sur l'Irlande, qu'il fréquente depuis près de trente ans, Hervé Jaouen est intarissable, dirait-on ! Son témoignage sur ses dernières pérégrinations, ses parties de pêche à la truite et ses rencontres avec les habitants est d'autant plus précieux que l'Irlande change. Avec la croissance économique de ces dernières années, le pays, comme les mœurs, a évolué : constructions neuves un peu partout, prix à la hausse, vieilles connaissances parfois moins disponibles... Heureusement, l'écrivain sait où dénicher des coins où la poésie est encore présente, et il nous en fait profiter. "
Y.L. - Editionsatelier.com/ et Le Télégramme - 02/11/2008
" - Tombé amoureux de l'Irlande il y a plus de trente ans, Hervé Jaouen ne peut s'en détacher. Sous le titre "Suite irlandaise" c'est au gré de son humeur vagabonde qu'il prolonge son riche parcours sur cette terre, laissant au hasard le soin de lui offrir des rencontres exceptionnelles que seul sait percevoir son œil exercé. Entre deux parties de pêche à la mouche il prend le large dans un océan d'humanité fait d'amitiés indéfectibles et d'approches nouvelles, de découvertes inoubliables et de partages chaleureux. Toujours disponible pour l'émerveillement, sans pour autant perdre une once de lucidité, il poursuit ainsi sa quête d'identité, animé de l'inextinguible générosité de l'homme ouvert aux autres et en perpétuel désir d'accomplissement. "
L'Écho - Le Valentinois - 18/10/2008
" - La chaleur d'un pub, le délice d'une bière noire, les rencontres dans les bed and breakfast, cette lumière changeante, et surtout ses hommes... l'Irlande a conquis le cœur de l'écrivain Hervé Jaouen depuis fort longtemps, et plusieurs de ses romans se sont nourris de l'histoire et des paysages de ce pays. De son atmosphère particulière.
Dans ce ouvrage, il nous livre ses sensations au gré de ses rencontres et de ses (re)découvertes, de ses dialogues et des panoramas magiques. Bref, c'est un voyage passionné et poétique porté par la plume chaleureuse d'un auteur sensible dont le cœur balance entre la Bretagne et l'Irlande.
Une très belle promenade. Pour tous les amoureux de l'Irlande, et ceux qui rêvent d'y aller. "
L'Est-Éclair - Libération - 26/10/2008
" - Considéré (à juste titre ?) comme le plus irlandais des écrivains bretons, Hervé Jaouen qui a la particularité de manier les genres littéraires, passant avec une facilité déconcertante des romans policiers aux livres pour la jeunesse en bifurquant sur les carnets de voyage... est tombé en arrêt comme un chien de chasse sur l'Irlande. Il poursuit donc son voyage avec "Suite irlandaise" en livrant ses impressions, musardant en chemin, butinant comme une abeille. Entre deux parties de pêche à la mouche, l'auteur part à la rencontre des gens avec des nouveaux visages, des amitiés naissantes qui éclairent ce récit d'une douce et profonde humanité. Un regard tendre et amical. Presque une invitation tenace à nous prendre par la main pour aller découvrir cette terre de contraste. "
Pascal Pioppi - La Marne - 29/10/2008
" - Pêcheurs d'Irlande
C'est quand elles sont rares qu'elle sont bonnes. C'est donc l'histoire d'un Breton pêcheur d'Irlande qui parle... celte et mouche des truites dans une noria de détours baths et bucoliques. Hervé Jaouen, fameuse plume du polar que l'on retrouve dans "Le guide des 100 polars incontournables" d'Hélène Almaric aux éditions Librio, ne s'attache pas aux genres mais bien à la poésie des styles dans cette "Suite irlandaise". Quel bon titre, pour un tel opus soi-disant dernier que l'auteur s'accorde, en plus d'autres raisons altruistes, "pour sa propre satisfaction". Désormais habitude, il représente la campagne féerique, récréative et pastorale d'un saint Patrick plus vivant que jadis. Depuis vingt-cinq ans qu'il cultive le ocres tourbes en balançant mouches sèches et mouillées, l'auteur-amateur ne faiblit pas d'histoires du soir et de récits typiques. Qu'il soit question de l'humour facétieux du retraité anglais John Day qui chaque jour lançait un "What a nice day again !", ou d'un saumon congelé façon Saint-Bernard pour sauver un ventripotent Américain des méfaits des Leprechauns ou autres Banshees, on hallucine tranquille. Et le conte fait mouche. Il est toujours difficile de rester de marbre devant une truie qui de son poids pendu fait crouler tous les auvents d'un "farm-house" et encore plus d'un dolmen improvisé à la pelleteuse et aussitôt mystifié réglementairement.
C'est un carnet d'écrivain qu'offre sans se méprendre Hervé Jaouen à ses lecteurs. Une sorte de "making of" de ses propres romans sur lit de trois décennies de modernisation réussie, couleur Ferrari. Les paysans sont là, plus foncièrement le manoir du Dr William R. Wilde, le père d'Oscar, "Moytura House", pour fouetter les esprits littéraires et raviver les envies de bottes crottées pour de grandes balades oniriques en terre d'"Eireann". Au bord du Lough Carra, on trouve aussi "Cloone House" qui vit passer Lady Gregory, le mécène de W. B. Yeats et un temps, D. H. Lawrence pendant l'écriture de "Women in love". Hervé Jaouen n'est pas seulement le barde philanthrope d'une Irlande enchanteresse mais aussi l'ambassadeur d'un atoll ès-lettres. Nuls doutes que cette île légendaire attise l'auteur telle une Terre de Feu arctique - vérité oblige, le Sud patagonien argentin regorge aussi de truites. Comme il le dit en se contant lui-même, "il faut croire tout ce que l'on vous raconte en Irlande surtout lorsque l'on sait qu'"un roman ne peut pas naître du néant..." Ah ! C'est donc qu'avec une Guinness noiraude, le droit de suite nous est assuré. "
Romuald de Richemont - Le Chirurgien Dentiste - 13/11/2008
" - Pays de l'éternité, l'Irlande est en pleine mutation, entrant dans la modernité avec entrain, mais fidèle à son tempérament dont le celtisme épouse les siècles. Hervé Jaouen en est amoureux fou et il est sans conteste le plus Irlandais des écrivains bretons. Dans ces chroniques, il fait partager sa passion. C'est un voyage à travers l'Eire des dix dernières années, jalonné de notes pleines de piquant, d'humour aussi. On y retrouve la chaleur de ses romans tout en plongeant dans le cœur des Irlandais modernes, dans leur nouvelle vie nourrie à la fois par la tradition et par l'audace. Hervé Jaouen poétise à merveille le quotidien d'un peuple attachant : ce carnet de bord s'arrête à l'an 2007. Attendons les suivants ! "
Armor Magazine - Novembre 2008
" - Dans "Suite irlandaise", Hervé Jaouen poursuit un voyage littéraire commencé en 1977 et s'interroge : cette suite, est-ce la continuation de quelque chose d'inachevée ? Ou, comme dans le domaine musical, une œuvre de même tonalité ? Hervé Jaouen continue de musarder, de butiner des impressions, de mordiller les travers de l'Irlande en pleine mutation, et s'étonne ou feint de s'étonner, toujours du plaisir simple que procurent un rivière, un lac, des nuages, un feu de tourbe, une pinte de bière noire...
L'auteur
Il commence à écrire dès l'âge de seize ans et son premier manuscrit reçois l'encouragement de Jean-Edern Hallier. Amoureux de l'Irlande où il se rend plusieurs fois par an, il lui rend hommage dans de nombreux livres, notamment "Journal d'Irlande" (Prix des Écrivains bretons), suivi de "Chroniques irlandaises", puis de "La Cocaïne des tourbières". À ce jour, cinq de ses romans ont été adaptés à la télévision. : "Le monstre du lac noir" dans le cadre d'émissions pour la jeunesse, "La Mariée rouge" par Jean-Pierre Bastid, "Histoire d'ombres" par Denys Granier-Deferre, "Les Endetteurs" (sous le titre "Crédit-Bonheur") par Luc Béraud et "Hôpital souterrain" par Serge Meynard.
L'argument
À la fois promenade littéraire et notes de voyage, le regard de cet écrivain - considéré comme "le plus irlandais des écrivains bretons" - est passionné. À dévorer sans modération. "
La Tribune de la Vente - Novembre 2008
" - À la découverte d'une Irlande... "so irish" !
Une généreuse brassée de souvenirs sur l'Irlande, sorte de "patchwork" et de "best-of" (que l'auteur nous pardonne !) des nombreux séjours d'Hervé Jaouen en Celtie d'outre-mer.
Si le Connemara est sa région de prédilection, que dire des comtés de Donegal et de Galway ? Ah ! Les moutons à tête noire, la pêche à la truite et les falaises de Slieve League ! Et ces solides amitiés nouées dans les B & B ou, plus pittoresques, dans les pubs de Ballinrobe ! Ses portraits de pêcheurs bourrus et de piliers de bars sont des morceaux d'anthologie...
Un vrai dépaysement pour les continentaux. Sauf pour les Bretons. Et surtout pas pour un Breton comme Jaouen, qui a dû s'enivrer de cette terre dans une vie antérieure.
Laissez-vous transporter : c'est moins cher, et plus jubilatoire et inoffensif que trois pintes de Guinness dans un pub parisien. "
La Manche Libre - 29/11/2008
" - Hervé Jaouen s'amuse à raconter anecdotes, parties de pêche, rencontres fortuites d'étrangers et discussions animées d'autochtones vécues au cours de trente années de pérégrinations à travers les contrées irlandaises. Sa traque de l'authenticité l'a mené au cœur des campagnes, à rencontrer les gens du pays et à partager leurs habitudes. Il témoigne de sa passion de l'Irlande, heureux de trouver des traditions encore bien vivantes et résistantes face à la modernisation inéluctable de sa terre de prédilection. Auteur de nombreux ouvrages situés en Irlande, Hervé Jaouen passe du roman noir ("Le Testament des McGovern", N.B. déc. 2006) à un livre apologétique du folklore irlandais. Il prend plaisir à se remémorer, sur un ton enjoué et allègre, péripéties et traditions afin de "ne pas laisser se perdre certains petits bonheurs". Les adeptes retrouveront son écriture légère et savante et découvriront les sources d'inspiration des lieux et personnages de ses précédents romans. Bonne typographie. "
Notes Bibliographiques - Décembre 2008
" - Les chroniques d'Hervé Jaouen sur ses vacances en Irlande se dégustent comme l'on grappille des baies sauvages sur les arbrisseaux des talus, comme les mûres accrochées aux ronces, comme les "blosses", ou prunelles sauvages, âpres mais tentantes car leur ramage buccal n'est pas en rapport avec leur plumage visuel. L'auteur nous entraîne en compagnie d'Oscar Wilde et W.B. Yeats ou encore Ken Bruen, sur les chemins d'une terre bénie des dieux et surtout des pêcheurs à la ligne. Avec en surimpression la musique de Bono. Depuis ses premières incursions dans le Connemara, le Donegal ou le Mayo, les paysages ont bien changés. Des villes se sont étendues, des maisons ont poussé dans les landes désertiques, le tourisme fait grimper les prix. Heureusement, Hervé Jaouen et sa femme se sont fait des relations durables et ils retrouvent tous les ans depuis des décennies les propriétaires des "Beds and Breakfests" accueillants où ils sont reçus en amis. Les anecdotes s'enchaînent les unes aux autres, empruntant parfois des chemins de traverse, comme dans une conversation.
Hervé Jaouen est un passionné de l'Irlande, de ses paysages, des relations qu'il peut entretenir avec les autochtones, des parties de pêche en solitaire ou avec des amis, mais c'est un amoureux lucide. Comme partout ailleurs, l'Irlande mute, se modernise physiquement, les mentalités évoluant et même les Irlandais eux-mêmes ne s'y retrouvent pas toujours. Heureusement des lieux de calme et de sérénité subsistent pour le plus grand bonheur des vrais touristes, de ceux qui ne s'imposent pas vacanciers colonisateurs. Breton de naissance Hervé Jaouen est Irlandais dans l'âme, d'ailleurs il existe de nombreux points communs entre ces deux contrées. Alors je ne demande qu'une chose, que notre raconteur d'histoire rallie souvent la verte Erin et nous ramène des souvenirs savoureux comme dans cette "Suite irlandaise". Hervé Jaouen écrit avec ses yeux et avec son cœur. "
Paul Maugendre - 7 janvier 2009
" - L'auteur nous propose sa passion pour l'Irlande, cette terre qu'il fréquente depuis plus de trente ans, parcourue de farmhouse en farmhouse, de lacs en lacs où, pêcheur de truites invétéré, il a connu quelques bredouilles boudé par les salmonidés. Avec lui admirons les paysages et, le soir venu, devant un feu de tourbe, une pinte de Harp à la main, écoutons-le discourir avec de vieux amis irlandais ou gens de rencontre, du passé bien sûr mais aussi de la profonde mutation de leur île. S'ils vous assurent que les Irlandais ne changeront jamais, vous vous devez de prendre tout ce qu'ils racontent comme parole d'évangile...
NDR : Cette balade est si conviviale, même s'il n'y a pas d'oranger sous le ciel irlandais, qu'il est difficile de la refuser. "
Le Retraité Militaire - Janvier 2009
- "Suite irlandaise" d'Hervé Jaouen se lit comme un roman bien qu'il s'agisse d'une chronique des années 2000-2007 sur l'île verte. Breton qui n'a pas résisté à l'appel de l'Irlande il y a trente ans, l'auteur nous conte ses pérégrinations, aventures et découvertes sur cette terre magnifique : pub, bière, whiskey, bed and breakfast, ciel lumineux, cimetière (et granit chinois !), pêche à la mouche, rencontre citadine improbable... Formé "aux subtilités du monde rural", le "malade d'Irlande" connaît aussi tous les coins reculés de la campagne, sa compagne. En route ! "
L'Écho des Vosges - 02/01/2009
" - L'Irlande bien réelle
L'Irlande est au menu cette année. Comme l'année dernière, comme la précédente et toutes celles qu'il nous restent à vivre. Politique oblige ? Oui, d'accord, "ils" ont décidé de faire revoter les Irlandais pour accepter le fameux Traité de Lisbonne qui a du mal à entrer dans ces caboches celtiques. Mais pour une fois, ce n'est pas de cette Irlande que je voudrais vous parler. Ni de celle, plus historique, des Républicains des Pâques 1916. Non, c'est l'Irlande d'aujourd'hui que j'aimerais évoquer ; l'Irlande vue à travers les yeux d'Hervé Jaouen et rendue par son écriture si vivante et si attachante.
Depuis plus de trente ans, celui-ci entretient avec l'île verte des rapports amoureux, réchauffés par une flamme qui semble intacte. Beaucoup ont aimé l'Irlande des années soixante-dix. Certains se sont lentement dépris de cette terre à mesure que le succès économique transformait non seulement la paysage, mais jusqu'à l'ambiance des pubs.
Jaouen, qui a consacré plusieurs livres à ce pays, ne cesse de l'aimer. Malgré les maisons qui se sont construites en pagaille ? Oui, malgré ces champignons sortis du succès informatique. Malgré les 4x4 de marques asiatiques qui sillonnent les routes de plus en plus carrossables de l'Irlande ? Une fois encore, rien ne semble avoir atteint Jaouen, au point de le pousser au "désamour". Son secret ? Difficile de répondre pour lui ! Une quête d'âme à âme, ne se lit pas comme une recette de cuisine. En revanche, elle se laisse deviner. Alors, tentons notre chance au jeu de la devinette irlandaise.
L'Irlande change-t-elle ?
De beaux indices me semblent réunis dans "Suite irlandaise", le dernier opus d'Hervé Jaouen sur l'île verte. Il y raconte ses voyages en Irlande, entre 2000 et 2007. Les rencontres succèdent aux parties de pêche, les discussions avec les vieux amis irlandais précèdent le pèlerinage à saint Patrick qui n'empêche pas l'auteur de livrer les vertus médicinales de la Guiness, malgré la lutte farouche de l'Église contre l'alcoolisme.
Au fil des pages, d'une main experte, Jaouen file un journal d'Irlande, alternant les portraits et les rencontres, l'émotion et l'étonnement, chuchotant au passage quelques réflexions et dressant ainsi l'état grandeur nature d'une Irlande bien réelle.
Je sais qu'il est de bon ton de se faire ":une certaine idée de la France". Il me semble, pour ma part, qu'Hervé Jaouen a décidé de ne pas se faire "une certaine idée de l'Irlande", mais de recevoir l'île des poètes, des pubs et des chevaux telle qu'elle est en elle-même. Aujourd'hui !
Paradoxalement, c'est cette discrétion et cette humilité devant cette terre qu'il connaît bien, qui lui permettent d'affirmer qu'au fond les Irlandais ne changeront jamais. Le doute nous assaille pourtant quand nous lisons à la fin de ce beau livre que les fameuses croix celtiques des cimetières sont désormais taillées en Chine sur du granit chinois. Les Irlandais ne changent pas, mais l'Irlande ? "
Philippe Maxence - La Nef - Janvier 2009
" - Hervé Jaouen, Breton amoureux de l'Irlande depuis trente ans, livre ses impressions et transmet les plaisirs de ses découvertes et de ses rencontres. "Les Irlandais ne changeront jamais", se réjouit-il. Ces nouvelles chroniques rédigées d'une belle plume constituent un superbe journal de voyage. On ressent le lien spécial qui l'unit à ce pays et le pousse à l'explorer. "
Mémoires des Arts - Janvier-Février 2009
" - "Dans ma "Suite irlandaise", il est aussi question de pêche, de mesures pour préserver la ressource, et de pollution". C'est à une sorte de visite guidée de son univers que "le plus Irlandais des compagnons d'Eau et Rivières" se livre. L'as du polar, entre deux parties de pêche à la mouche, nous ouvre son carnet de bord. Il nous fait découvrir son Irlande, celle d'un voyageur qui depuis plus de trente ans l'a mise à nu. Avec un livre qui se lit comme un roman, Hervé Jaouen nous fait partager des pubs, whiskeys, bons coins à saumons et nous invite au voyage. "
Eau et Rivières de Bretagne - Printemps 2009 - N°147
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