Résumé :
- Edition 1995
Après Journal d'Irlande, devenu un livre de référence, "approche parfaite du meilleur de ce pays" (Michel Déon), qui nous contait la rencontre, les vertes amours adolescentes et les fiançailles de l'écrivain-pêcheur Hervé Jaouen avec l'île, les Chroniques irlandaises, suite du "Journal", nous parle de leur vie conjugale.
La tendresse et l'indulgence ont remplacé la naïveté des premiers émois, mais l'amour n'est pas moins fou, quand bien même est-il consommé sous le signe de la pêche, de l'humour et de la littérature - ces dernières années l'Irlande a inspiré à Hervé Jaouen deux de ses derniers romans, Connemara Queen (Denoël) et Le Cahier noir (Gallimard).
&quo ;Écrivain doué de diversité, écrivain véritable - et dans sa génération on ne lui connaît point d'égal - Hervé Jaouen se complaît à défier l'analyse, refuser les étiquettes et affiner sans cesse un talent original." ;
(Michel Lebrun)
Depuis 1979, année de la parution de " La Mariée rouge" qui lui vaut d'être immédiatement reconnu comme l'un des maîtres du roman noir, Hervé Jaouen a publié une vingtaine de titres allant du néo-polar au récit de voyage, en passant par le roman naturaliste et la littérature pour la jeunesse. De nombreux prix lui ont été décernés.
- Edition 2002
Réunis, Journal d'Irlande, Chroniques irlandaises et La Cocaïne des tourbières forment une trilogie unique en son genre. On y trouve le meilleur de multiples séjours d'Hervé Jaouen en Irlande au cours de ces vingt-cinq dernières années. Il nous emmène au milieu des paysages, dans les pubs, au bord des rivières, dans les farmhouses, sur les lacs, à la rencontre d'une Irlande rêvée par ceux qui n'y sont jamais allés et retrouvée par ceux qui ne pensent qu'à y retourner.
Pour Libération, Chroniques irlandaises, deuxième ouvrage de cette trilogie, "mérite de trouver sa place auprès du journal Irlandais d'Heinrich Böll".
Un extrait de "Chroniques irlandaises" est repris dans "Le goût de Dublin", sous le titre "Un bon whisky". (Mercure de France - Le petit mercure - Février 2006)
------
Lors de la conférence de clôture du colloque Seuils et Traverses - Enjeux de l'écriture du voyage (Centre de Recherche Bretonne et Celtique - Université de Bretagne Occidentale - Brest 6-8 juillet 2000), Hervé Jaouen a évoqué les titres de sa "trilogie".
Le texte de cette conférence - intitulé Ecrire pour voir, écrire pour revoir - a été publié dans un recueil de contributions, sous le titre du colloque (2002).
Extrait :
" Saint Patrick demande à Dieu de visiter les esprits. De partout des voix s'élèvent et la résistance s'organise. Les compagnies minières jurent devant l'archevêque de Tuam qu'elles respecteront la montagne. Comment ? Evideront-elles le croagh ? Etayeront-elles l'immense coquille afin d'en préserver la forme extérieure ? Promettent-elles d'aménager en basilique la grotte gigantesque ainsi creusée ? L'archevêque réplique par un sermon prononcé du haut de la montagne : pas un seul coup de pioche ne sera donné dans les flancs du croagh
Mais le spirituel doit passer sous les fourches caudines du droit public. Un procès a lieu qui durera trois ans et, le 30 avril 1993, le président de la Haute Cour, le bien nommé Mr. Justice Cosrello rend son jugement : "Ce site d'une beauté exceptionnelle, appartenant depuis plus d'un millénaire à l'histoire, à la culture et à la foi chrétienne irlandaises, est et restera un territoire sacré et inviolable."
Le romancier à l'imagination féconde se dit : si le contraire s'était produit, saint Patrick se serait-il vengé à la manière des pharaons dont les sépultures ont été violées ? Accidents mortels sur le chantier, décès subits des dirigeants des sociétés, dépôts de bilans...
L'esprit de vengeance souffle dans la Bible, mais pas dans les Evangiles. Tendre l'autre joue ? Il était envisagé de creuser aussi la montagne voisine qui cerne le Doo Lough. Et, tant qu'à faire, le comté de Mayo tout entier. Bon Dieu ! nous qui passons l'essentiel de nos heures irlandaises dans ce comté, nous l'avons échappé belle !
Je vous le dis, en vérité, seuls les lieux consacrés vous protègent des désastres environnementaux. J'ai construit à deux pas d'une chapelle du XVe siècle : aucun risque qu'une autoroute éructe ses gaz et ses bruits sous mes fenêtres.
Aucun risque qu'on relance l'exploitation de la mine d'antimoine dont les anciennes galeries, à l'heure qu'il est, sont encombrées par les racines des chênes, des frênes et des hêtres que j'aperçois de mon fauteuil, sur la colline en face de mon bureau.
Y aurait-il connivence entre l'artiste qui se prétend agnostique et l'esprit divin ? A l'instant même, je recense quatre connaissances, deux peintres, un chanteur et un poète qui tous s'acagnardent dans le giron d'une chapelle. Par hasard ?
Ne soyons ni croyant, ni incroyant, mais mystique. Par défaut. Par prudence. Et par intérêt. "
Critiques :
"- L'Irlande a inspiré à Jaouen ses meilleurs livres et celui-ci mérite de trouver sa place auprès du Journal Irlandais d'Heinrich Böll (Libération)
Et tout cela avec un ton allègre, le charme d'une écriture toujours belle, qu'elle émeuve, raille, se fasse grave, tendre ou mordante. Et en prime à cette talentueuse littérature, quelle bouffée de grand air ! "
Le Monde
" - Hervé Jaouen a plus d'un fil à sa canne à pêche. On le sait ancien militant syndicaliste de banque, écrivain de polar. Il est aussi un amoureux fou de la verte Erin, à laquelle il a déjà consacré un Journal. Le festival de "l'Imaginaire irlandais" (voir notre édition du 6 avril) s'accompagne d'une déferlante de la création culturelle insulaire. Ces "chroniques" sont un journal de bord des visites régulières de l'écrivain.
D'entrée de jeu, on apprend que les "églises irlandaises n'ont pas de cloche". Enquête menée par l'auteur, en fait elles ne sonneraient pas les heures, vieux contentieux avec l'Eglise catholique romaine. Conditionnel parce que Jaouen se gardera bien de vérifier l'assertion. C'est qu'il se livre ici moins à un reportage touristique fait d'anecdotes qu'à un portrait imaginaire de l'Irlande et de ses habitants, de son histoire et de ses poètes, au gré de ses souvenirs. Ceux-ci s'assemblent en fait au fil de l'eau, celle des rivières et des lacs dans lesquels l'écrivain trempe ses mouches, avec infiniment moins de succès qu'en écriture.
Il apparaît vite que là n'est pas l'essentiel, ce qui peut rassurer ceux qui n'ont pas la moindre fibre ni fièvre halieutiques. Avec la bière et l'accueil des touristes en ferme-hôtel, la pêche est le troisième terme d'une trinité qui nourrit le sport favori des Irlandais, semble-t-il : la conversation considérée comme un des beaux-arts. De même que celles-ci s'improvisent sans queue ni tête, l'auteur manie l'art du coq-à-l'âne, de la digression entretenue, laissant filer sa plume selon le même aléatoire qu'un cours d'eau mais avec l'implacable logique d'un saumon revenant sur les lieux de sa naissance. "
M. G. - L'Humanité - 12 avril 1996
" - Hervé Jaouen
Chroniques irlandaises (Ouest France Editions, 2002)
Reconnu comme un des maîtres du roman noir français, il se double d'un poète en prose quand il s'agit d'évoquer l'Irlande dans ses notes de voyage.
- Ces chroniques sont somptueuses, dépaysantes...agréables!
Rien de mieux que de parcourir cette Irlande si proche de nous mais tellement secrète et merveilleuse à travers les yeux et la plume de cet auteur qui n'a de cesse de nous faire partager son ressenti, ses coups de cœur... ses rencontres.
Les balades irlandaises nous invitent au voyage, aux promenades, à des parties de pêches mémorables, à des parties de Guinness, à la rêverie et au désir de venir rejoindre ce pays qui possède un charme inexprimable si ce n'est peut-être par ce qualificatif trop restreint : irrésistible.
Lisez les "Chroniques irlandaises" et vous aussi vous tomberez amoureux de ce pays si ce n'est déjà pas le cas !
- On y trouve le meilleur des multiples séjours d'Hervé Jaouen en Irlande au cours de ces 25 dernières années. Il nous mène au milieu des paysages, dans les pubs, au bord des rivières, dans les farmhouses, sur les lacs, à la rencontre d'une Irlande rêvée par ceux qui n'y sont jamais allés et retrouvée par ceux qui ne pensent qu'à y retourner.
- Souvenirs rassemblés comme autant d'éclats de puzzle, ces chroniques n'ont pas la prétention de reconstituer l'Irlande figée des dépliants touristiques, mais de nous faire aimer celle des réalités quotidiennes, où l'auteur a depuis longtemps ses habitudes. Avec autant de verve que de justesse, Hervé Jaouen, dont on connaît la passion d'observateur pour ses contemporains, brosse une série de tableaux, tour à tour caustiques et indulgents qui, au bout du compte nous offrent un portrait parfaitement ressemblant de ce pays. Bien entendu, la pêche à la mouche y tient, avec les pubs, la place que tous les lecteurs de Jaouen attendent.
A lire, complément indispensable de ces Chroniques : "Le Journal d'Irlande (1977-1989)" chez le même éditeur. "
J. C. Bourlès - Le Mutualiste Breton - Avril-mai 1996
" - Le sang d'Irlande fait battre fort les cœurs bretons. J'avais aimé "Le Journal d'Irlande" de l'auteur et je l'avais dit. Mais c'est le chanter qu'il faudrait, dans un coin de bar enfumé sentant la Well Scotch "presque noire", où l'on entendrait d'un côté Hervé Jaouen parler non pas de son prochain polar mais des mystères vrais de la pêche à la mouche, et de l'autre un expert traiter de la disparition de la truite de mer. Jaouen n'oublie certes pas son pays, car un Finistérien emporte avec lui sa terre, avec sa couleur, sa musique, mais l'Irlande est ici la royale bien-aimée, pas seulement celle de la tourbe et de la pluie mais celle de Yeats, de Synge, de George Moore. L'écriture charnelle, nous la donne à voir, à respirer, et le sourire de Maureen O'Hara dans "L'Homme tranquille" revient en nous comme un soleil. Bien douce mémoire... "
J. D. - VSD - 30 novembre 1995
" - Passion irlandaise
Après son "Journal d'Irlande" qui contait ses premiers contacts avec la terre irlandaise, Hervé Jaouen publie "Chroniques irlandaises" qui relatent presque vingt ans d'amour "avec la belle en robe verte".
Ces chroniques sont de passionnantes rencontres avec les lieux et les hommes, réunions d'amitié qui ne manquent ni d'humour, ni de Whiskey, ni de Guinness... Dans cet ouvrage, l'écrivain dévoile les lieux et les personnes qui l'ont inspiré pour ses romans : "Connemara Queen" (éditions Denoël) et "Le cahier noir" (éditions Gallimard), dont l'action se déroule en Irlande.
"Que donne l'Île Verte à voir et à entendre ? Des images et des mots. Et qu'attend le lecteur du chroniqueur ? Qu'il mette les mots en images et les images en mots".
Écrivain de Bretagne, Hervé Jaouen est reconnu comme l'un des maîtres du roman noir. Là, il conte ses parties de pêche au saumon ou à la truite de mer, il explique la vie quotidienne du passionné de pêche, avec les incontournables visites aux pubs...
Un passionnant voyage en terre irlandaise. "
Veronik Blot - L'Écho de la presqu'île - 08/12/1995
" - Après "Journal d'Irlande" qui décrivait la rencontre, les vertes amours adolescentes et les fiançailles de l'écrivain-pêcheur avec l'Irlande, voici venu le temps de la maturité et de la vie conjugale... "
Psychologies - Décembre 1995
" - Est-il encore besoin de vous présenter Hervé Jaouen, écrivain quimpérois, reconnu comme un des maîtres du Roman Noir, et dont cinq d'entre eux viennent d'ailleurs d'être republiés sous le titre "Toutes les couleurs du noir".
Par ailleurs, amoureux fou de l'Irlande où il passe de longs moments, il a écrit également un "Journal d'Irlande 1977-1989", il y a quelques années, ainsi que deux romans, "Connemara Queen" et "Le Cahier Noir", dont il a situé l'action dans le nord-ouest irlandais.
Il publie aujourd'hui aux éditions Ouest-France, des "Chroniques irlandaises", qui sont en quelque sorte la suite logique de son Journal. Ce dernier, qui se présentait comme une déclaration d'amour à l'île verte, était empreint de la naïveté de la découverte et de l'attachement progressif à un pays haut en couleurs.
Les présentes chroniques s'attachent davantage à conter, dans un style vivant et alerte, le récit de la vie quotidienne de l'écrivain, placée essentiellement sous le signe de la pêche.
Hervé Jaouen a donc réuni ici une foule d'anecdotes et d'observations personnelles, mêlant aussi bien des confidences de pub, qu'une enquête sur la fabrication du whiskey, ou les problèmes liés à la pollution des rivières (Eh oui, là-bas aussi !)
Il sait nous faire partager à la perfection sa passion immodérée pour la pêche au saumon et à la truite, et ses différentes techniques. Il nous introduit discrètement dans l'intérieur douillet des farm-houses qu'ils fréquente, où la gentillesse des propriétaires et l'odeur d'un feu de tourbe, vous projettent déjà sur les rives du Lough Mask.
Hervé Jaouen sait exprimer à merveille ce qu'il voit, ce qu'il partage, ce qu'il ressent, par touches successives, dont les nuances colorées ne sont pas sans rappeler les tableaux qu'il peint, et dont l'un d'entre eux illustre magnifiquement la jaquette de ces "Chroniques irlandaises" de 1995.
Que vous connaissiez déjà l'Irlande ou pas, ces chroniques de voyage sauront à coup sûr vous faire découvrir et aimer un pays attachant. "
Philippe Cousin - Le Peuple Breton
" - Une dame entre en trombe dans une librairie où Hervé Jaouen signe son précédent "Journal d'Irlande", elle ne veut pas de dédicace ni de discussion avec l'auteur, juste un livre pour comprendre enfin pourquoi son fils est parti, sans un mot d'explication, s'établir en Irlande. Elle n'a pas dû être déçue. L'Irlande a inspiré à Jaouen ses meilleurs livres et celui-ci mérite de trouver sa place auprès du "Journal irlandais" d'Heinrich Böll. "
Libération - 09/11/1995
" - Noter au jour le jour les petits faits de sa vie noyés dans les grands faits de la vie, c'est ce qui s'appelle tenir son journal. Rien de tel chez Hervé Jaouen. Il se raconte - une dédicace de son livre précédent, une impression de lecture avec citations, joies et émois de ses noces avec l'Irlande, moins île que personnage, histoires de pêcheurs, vécues ou non -, mais il ne collationne pas les événements, il les narre sans souci de chronologie, passant d'une évocation des Pâques sanglantes de 1916 à la question : "Peut-on être à la fois poète et matheux ?"... et Queneau répond oui ; de la visite d'une distillerie de whiskey au "noble art" de la pêche à la mouche. Et tout cela avec un ton allègre, le charme d'une écriture toujours belle, qu'elle s'émeuve, raille, se fasse grave, tendre ou mordante. Et en prime à cette talentueuse littérature, quelle bouffée de grand air ! "
Le Monde - 20/10/1995
" - Jaouen pêche en Irlande
Hymne tonique, loin du romantisme bébête, les "Chroniques" proposent une découverte sensible de l'Irlande. L'écrivain breton enquête sur la truite de mer, sur la pollution provoquée par les saumons d'élevage, ou bien sur la fabrication du fameux "whiskey" (ne pas confondre avec le whisky). Il décrit les paysages verts à l'excès, les ciels noirs, les eaux énigmatiques. On renifle l'odeur de tourbe, on s'attarde avec de vieilles irlandaises si charmantes dans leur Bed and Breakfast. Anecdotes d'après boire, tranches de vie saisies au bord du zinc, impressions d'écrivain, Jaouen dessine son tableau par touches chaleureuses et colorées. Sans cliché. Le tout dominé par l'amour de la pêche à la ligne. La pêche, écrit Jaouen "nous renvoie à la notion de paradis et d'abondance surnaturelle. C'est pourquoi la poésie de la pêche fascine même celui ou celle qui n'a jamais tenu une canne da sa vie". Cette fascination de la pêche, s'applique aussi à l'Irlande. Sans la connaître, on l'aime. Surtout après avoir lu ces "Chroniques irlandaises". "
Georges Guitton - Ouest-France - 03/11/1995
" - On y est presque ! Ces chroniques sont somptueuses, dépaysantes... agréables !
Rien de mieux que de parcourir cette Irlande si proche de nous mais tellement secrète et merveilleuse à travers les yeux et la plume de cet auteur qui n'a de cesse de nous faire partager son ressenti, ses coups de cœur..., ses rencontres.
Les balades irlandaises nous invitent au voyage, aux promenades, à des parties de pêche mémorables, à des parties de Guiness, à la rêverie et au désir de venir rejoindre ce pays qui possède un charme inexprimable si ce n'est peut-être par ce qualificatif trop restreint : irrésistible.
Lisez les "Chroniques irlandaises" et vous aussi vous tomberez amoureux de ce pays si ce n'est déjà pas le cas ! "
bookono.com
Hervé Jaouen | contact | mentions légales | concepteur site : Quimper Internet