Résumé :
Bleunwenn, "folledingue de ses origines bretonnes", décide de quitter Paris et ses parents pour s’inscrire en seconde au lycée des Monts d’Arrée, apprendre le breton, et s’installer chez Pépé et Mémé, soit Lulu et Cricri.
Son cher grand-père, comme ses copains pêcheurs à la ligne, déprime car suite aux barrages et à la pollution, c’est "la disparition du saumon dans les hauts de l’Aulne".
Lulu menace de se pendre (plutôt à la branche la plus basse !).
La situation est grave et Bleunwenn décide d’agir, entraînant avec elle son beau Celte aux yeux clairs, Gwendal, son amour d’enfance…
« Aux armes zécolos » ou comment sauver son grand-père, le saumon et la rivière ! Une fable verte pleine d’humour et de passion.
Présentation du livre par l'auteur pour la librairie Dialogues de Brest
" J’ai connu l’âge d’or de la pêche à la mouche. Il y a encore une vingtaine d’années, au-dessus de mes rivières de Cornouaille, je voyais des myriades d’insectes spécifiques, que les truites gobaient le soir… Aujourd’hui, les insectes et les truites se font très rares. J’avoue que la fréquentation des rivières m’attriste. Je songe au paradis perdu. J’ai le spleen du pêcheur à la ligne…
Haut-le-cœur, haut les cœurs ! Pour combattre la mélancolie, cette fois j’ai choisi l’humour, en opposant ce bon mot de Beaumarchais : "Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer" à cette profession de foi des pêcheurs écolos : quand le poisson meurt, l’homme est menacé.
Au cœur des monts d’Arrée, un grand-père qui déprime et menace de se pendre parce qu’il n’y a plus de poisson à pêcher, sa petite-fille, narratrice sacrément délurée et drôlement observatrice qui pour le sauver organise une opération commando, un saumon au comportement bizarroïde, puis un miracle…
"Aux armes zécolos" est une fable (verte), et chacun sait que les fables ont une morale à méditer. " HJ
Extrait :
" Folledingue de mes racines bretonnes, j’avais quitté Paris avec l’ambition de parachever ma croissance bustière au pays d’Iseut la Blonde, du roi Arthur et de ses glorieux chevaliers de la Table ronde.
En émigrant au cœur de la Cornouaille historique, chez mes aïeuls maternels, j’avais cru remporter sur mes chers parents une victoire décisive qui m’ouvrirait à jamais les portes de l’éden finistérien. A moi les crachins vivifiants et les ciels pommelés, les prairies sauvages et les rivières d’argent, le chant du coq et les chorales de grenouilles, les soirées au coin du feu et les omelettes aux girolles de ma grand-mère.
Et n’oublions pas les beaux Celtes aux yeux clairs, idéalisés en la personne de mon amour d’enfance, le prénommé Gwendal, pour l’heure encore un brin ensauvagé, et qu’il me faudrait civiliser, lors de nos tête-à-tête dans les champs de sarrasin, nombreux par ici, puisque aussi bien cette polygonacée est l’ingrédient de base de la galette de blé noir.
Avais-je légèrement fabulé ? Au lieu du paradis, l’enfer ! Tout allait de travers. Ah mes aïeux ! La déroute complète !
Hantant les forêts d’Arrée, mon grand-père jurait ses grands dieux druidiques que l’heure avait sonné pour lui d’aller se pendre en haut d’un chêne sacré.
Bémolisons illico presto.
Se pendre en haut d’un chêne ? A une branche basse, je dirais plutôt, et encore, à condition qu’il réussisse à lever les bras pour accrocher sa corde et à redresser le dos pour se passer le nœud coulant autour du cou. Pas demain la veille, soyons tranquille, qu’il nous tirera la langue, coiffé d’une boule de gui.
N’empêche que depuis mon arrivée, début juillet, il errait de-ci, de-là, de chaise de jardin en fauteuil de salon, de tronc couché en muret de pierre sèche, courbé comme un maquereau de chalut sous le poids de son immense douleur. Sciatique ? Lumbago ? Tour de reins ? Pas du tout : souffrance morale, profonde nostalgie. Un truc contre lequel on ne peut pas grand-chose, quand le malade, tel un tamanoir se goinfrant de cafards, balaie le sol non pas de la langue mais d’un regard poisseux, et ne distingue plus sous la ramée les cèpes et les coulemelles dont il était naguère friand.
Traînant la croix de son désespoir, il marmonnait des mots que le plus calé des psychiatres aurait trouvé sans suite : "Même pas vu une mouche de mai cette année…" On imagine la difficulté du décodage de l’évocation pathologique de cet éphéméroptère aux jolies ailes safran dont on voyait des nuées, au bon vieux temps d’avant la pollution. Un psy qui n’a jamais fouetté – comprenez : manié une canne à mouche, pas un sado pour maso – s’interrogerait en vain : mouche de mai, mouche de mê, mouche de mémé, mouche de mes quoi, mouche de mes deux ? Kesséçadonk ? Après la grippe aviaire et la grippe porcine, un nouveau virus mutant ? Qui attaquerait le ciboulot ? Pour vous refiler une psychose inédite, qu’on appellerait comment ? Delirium piscicole ? Hé ben oui docteur, parfaitement !
"Plus d’insectes… Plus de poisson…", distinguait-on, grand-mère et moi, dans les borborygmes qu’il ressassait. "Pollution… pollution… plus de saumons… plus de saumons… Cette fois c’est sûr, l’homme a fini par détruire la planète…"
Son regard se décollait de cette terre qu’il disait gorgée de nitrates et de pesticides, s’élevait jusqu’à mes socquettes de jeune fille sage, et il me répétait : "Ma pauvre Bleunwenn, qu’est-ce que tu es venue faire en Bretagne ? Tu aurais mieux fait de rester à Paris. Ici tout est foutu… Ah dans quel monde vas-tu grandir ? Et tes enfants ? Aaaahhh…"
Aaaahhh ces mots, il était pris d’un affreux tremblement et murmurait, épouvanté : "Tes enfants ? Qu’est-ce que je dis là ? J’espère bien que tu n’en auras pas…"
C’est dire s’il était drôlement atteint. Et moi aussi, du coup. J’avais cru m’exiler au paradis, je tombais en pleine Bérézina halieutique."
Critiques :
" - Fable verte
Bleunwenn, "folledingue de ses origines bretonnes" , décide de quitter Paris et ses parents pour s’inscrire en seconde au lycée des Monts d’Arrée, apprendre le breton, et s’installer chez Pépé et Mémé, soit Lulu et Cricri. Mais Lulu, son cher grand-père, comme ses copains pêcheurs à la ligne, déprime car suite aux barrages, au réchauffement climatique et à la pollution, c’est "la disparition du saumon dans les hauts de l’Aulne : Plus d’insectes… Plus de poissons… (…) Cette fois c’est sûr, l’homme a fini par détruire la planète…"
Et ce n’est pas son ami "l’Ingénieur" qui lui remonterait le moral : "Regarde les réalités en face, Lulu. Nitrates, pesticides, merde de cochon, fumier de poulet, le poisson va crever et nous après."
Lulu mena de se pendre (plutôt à la branche la plus basse !). La situation est grave et illico presto Bleunwenn décide d’agir entraînant avec elle un beau Celte aux yeux clairs, Gwendal, son amour d’enfance… C’est elle-même – intellectuellement précoce il faut le dire ! – qui raconte sans laisser la moindre pause, les péripéties de cet été-là en Bretagne, de l’apparition d’un saumon virtuel à une mémorable pêche "avec une cuiller juponnée", du débarrage des écluses au premier french kiss.
Néologismes et métaphores drolatiques, argot et "langage fleuri de l’amour courtois" : Hervé Jaouen jubile avec ses personnages, passe très naturellement d’un registre à l’autre et s’attire la complicité du lecteur à qui il propose un fin en quatre épisodes !
"Si la vérité vous offense, la fable au moins se peut souffrir" nous avait-il averti avec l’exergue de La Fontaine. Affûté, percutant, empli d’humour, le regard de Bleunwenn permet à son auteur, grand amoureux de la nature, des rivières et de la pêche à la ligne, d’exposer un sujet qui lui tient à cœur en se moquant de soi et des autres, sur un ton ironique et tendre à la fois. Et aussi de suggérer en filigrane avec sa jeune et combative héroïne qu’il est encore temps de sauver les saumons, les rivières… Si les hommes le veulent… Mené tambour battant et avec brio en vingt courts chapitres, cette fable verte, drôle, tonique, est à mettre entre toutes les mains de 9 à 99 ans. Sourires et bouffées d’oxygène garantis. "
Cypris Kophidès
" - La jeune Bleunwenn devenue parisienne se lasse depuis Paris de ses origines bretonnes. Elle décide d'abandonner ses parents pour rejoindre la vallée de l'Aulne où sévissent ses grands-parents, s'inscrire en seconde au lycée des Monts d'Arrée et apprendre le Breton. Elle arrive en pleine déprime : son grand-père, Lulu, se désespère depuis la disparition des saumons dans les hauts de l'Aulne. La rivière se meurt, les écluses comme la pollution empêchent ce poisson royal et mythique de remonter le cours de la rivière et de faire la joie des pêcheurs. Bleunwenn ne peut rester inactive, elle va prendre l'affaire en main mais pourra-t-elle, même aidée par Gwendal son jeune amoureux celte, sauver son grand-père, la rivière et les saumons ?
Hervé Jaouen nous offre avec ce "petit" livre vert une belle fable réjouissante, drôle et vivifiante. À déguster accompagné d'un petit muscadet bien frais ! "
vaux-livres.fr
" - Lorsqu'un pêcheur à la ligne ne peut plus s'adonner à son plaisir en toute sérénité car les saumons ont déserté l'Aulne, une belle et ondulante rivière bretonne devenue triste et stérile à force de barrages et de pollution, cela donne un savoureux roman qui se déguste, le sourire aux lèvres.
Hervé Jaouen donne les commandes de l'histoire à une jeune fille débrouillarde et sentimentale, et fait entendre au-delà de sa parole tonique et emplie d'humour, celle d'un romancier passionné par les mots, la nature et la pêche à la ligne ! L'auteur (se) dit : Prenons conscience, rions et agissons ! Bref, Allons-y ! "
lesyeuxfertiles.ch
" - Intrépide adolescente parisienne d’origine bretonne par sa mère, Bleunwenn décide sans vergogne de quitter la capitale pour retrouver ses racines au cœur de la Cornouaille historique. Hélas, le grand-père Lulu file un mauvais coton et déprime, abattu par l’inéluctable disparition des saumons de la rivière voisine rebutés par les barrages inadaptés et la pollution. Aidé de Gwendal, son petit amoureux breton, Bleunwenn s’attaque nuitamment aux barrages assassins et, petit miracle, un saumon est repéré.
Cette charmante histoire racontée par une adolescente pour le moins délurée mêle adroitement éloge à la nature sauvage et satire sociale. "
Jeau-Paul Guéry – Le Courrier de l’Ouest – 28/05/2010
" - Un livre dont le saumon est le héros...
Hervé Jaouen a osé ! C’est vrai que l'écrivain quimpérois ne se fait jamais prier pour glisser, dans chacun de ses ouvrages, une ou deux anecdotes sur un loisir qui lui est cher : la pêche en rivière. Dans "Petites trahisons et grands malentendus" par exemple, il prenait plaisir à expliquer au lecteur la différence entre la technique de la mouche sèche et celle de la mouche noyée.
Avec ce nouveau roman (que certains qualifieront de fable), "Aux armes zécolos", Hervé Jaouen entend bien mettre en lumière un mal invisible, celui de la pollution de l'eau des rivières par les pesticides et les nitrates. "J'ai voulu un livre à la fois rigolo et militant, car la meilleure façon de faire prendre conscience aux gens de cette pollution, c'est sans doute de s'en moquer" dit-il. L'auteur constate avec douleur la désaffection des insectes, nécessaire au bon équilibre de la nature. ":Il y a vingt ans, à partir du mois de mai, je faisais ce qu'on appelle le coup du soir. Les insectes nés dans la journée retombaient sur l'eau. Ils ont été bousillés par l'agriculture intensive. Quant aux truites, certaines sont devenues à la fois mâle et femelle et ne peuvent plus se reproduire".
Le livre raconte, à travers le regard de Bleunwenn (une jeune fille "folledingue de ses racines bretonnes" ), le désarroi de son grand-père qui ne peut plus s'adonner à sa passion, suite aux barrages sur l'Aulne, au réchauffement climatique et à la pollution. "
christophe-pluchon.over-blog.com/ - 02/06/2010
" - Délaissant son clavier spécial romans noirs, et ayant acquis un clavier rose et vert, Hervé Jaouen nous entraîne dans ce qui pourrait être une fable humoristique à vocation écologique. Sous des dehors légers le propos n’en est pas moins grave : la disparition du saumon et autres poissons migrateurs dans les cours d’eau bretons, à cause principalement des herbicides, pesticides, rejets de nitrates et de déjections porcines et avicoles qui sont drainés par les précipitations pluviales et se retrouvent concentrés dans les rivières au grand dam des amateurs de l’halieutique. La jeune Bleunwenn, qui vit à Paris près de la gare Montparnasse, conçue par des parents celtes, n’a qu’une envie, retrouver définitivement la terre de ses ancêtres aussi elle fait des pieds et des mains afin de passer ses vacances chez ses grands parents, Lulu et Cricri dans les monts d’Arrée et d’y poursuivre ses études. Lulu peste contre les pesticides, mais également contre les nombreux barrages édifiés tout le long de l’Aulne, empêchant les salmonidés de frayer en toute tranquillité et d’assurer leur descendance. D’ailleurs il menace de se pendre à la plus haute branche d’un chêne, à quoi ses interlocuteurs lui affirment qu’il serait plus facile d’atteindre la plus basse mais ce n’est que rhétorique d’un homme en colère. Elle les aime ses pépé et mémé, malgré qu’ils soient souvent en train de se chamailler, pour des broutilles, le piment du partage de la retraite en commun. Parmi les familiers du couple, l’Ingénieur, qui passe son temps, lorsqu’il n’est pas à la pêche, occupation qu’il pratique de moins en moins souvent, à fabriquer des objets à forte dose d’informatique. Les litiges entre Lulu et l’Ingénieur ne manquent pas non plus, quelle que soit l’occasion pour se défouler verbalement, ce qui est le sel de l’amitié. Et comme le déclare l’Ingénieur : "Un pessimiste, c’est un optimiste informé !". Bleunwenn, vous ai-je dit que ce prénom bucolique signifiait Blanche fleur ?, Bleunwenn possède en Gwendall un petit ami qui souhaite ardemment devenir grand et, malgré ses recherches sur Internet afin de découvrir le secret de l’anatomie féminine, ne connait pas la définition du french kiss, ce qu’elle lui promet d’expliquer, acte à l’appui, s’il est sage et surtout s’il l’accompagne dans une tribulation nocturne à hauts risques. "Les hommes veulent toujours savoir comment ça fonctionne : gamins, ils soulèvent les jupes des filles alors qu’ils n’y connaissent encore rien en mécanique des femmes ; adultes, ils soulèvent les capots des voitures, même s’ils sont nuls en mécanique auto".
Bleunwenn narre une épopée que ne renieraient pas les adhérents de Greenpeace en mal de salmonidés, et comme elle aime raconter, use de digressions philosophiques qui ne sont pas empruntées à des conversations entendues au café de l’hameçon et du saumon réunis. Ainsi, pour la fine bouche : "J’ai observé que les gens, quand ils prennent leur retraite, se divisent principalement en deux camps. Soit ils se laissent glisser sur la mauvaise pente de l’oisiveté gastronome, en pagayant ferme de la fourchette dans la blanquette, le ragoût et autres plats en sauce ; ceux-ci meurent prématurément en scène, au restaurant. Frappés d’apoplexie, ils piquent du nez dans un navarin, puis finissent simplement étouffés ou carrément noyés, selon la profondeur de l’assiette et l’épaisseur de la liaison. Soit, à l’inverse, soudain malades de leur santé, ils grignotent de la biscotte sans sel, chipotent sur la margarine allégée, sculptent leur corps, s’infligent des joggings marathoniens, lestés d’un pèse-personne en bandoulière pour évaluer leur perte de poids tous les cent mètres ; ils prolongent ainsi leur existence, mais quelle vie de souffrances et de vexations ! Et comme personne n’est éternel, quand leur trépas survient, nul besoin de les momifier, ils n’ont plus que la peau sur les os". Tel est le genre de réflexion que se fait en aparté la belle Bleunwenn, dont les neurones sont plus développés que ses attributs mammaires, attributs qu’aimerait pouvoir plus que frôler Gwendall, même de façon illicite.
Ce roman aurait pu être une diatribe virulente mais le style littéraire adopté par Hervé Jaouen nous plonge dans l’univers de Jérôme K. Jérôme, l’auteur de "Trois hommes dans un bateau". Un humour frais et léger, parfois farfelu, burlesque, mais drainé par le bon sens, celui près de chez vous, et que souvent nous occultons à cause du modernisme effréné, et de certains hommes politiques auxquels nous sommes soumis. Une cure de jouvence au naturel qui permet de s’affranchir des petits soucis du quotidien tout en gardant un œil sur les dérives. "
Paul Maugendre - mysterejazz.over-blog.com/ - 03/06/2010
" - Notre ami Hervé, talentueux et célèbre écrivain, en même temps que passionné pêcheur de salmonidés à la mouche, s’est vraiment beaucoup amusé à rédiger ce livre, complètement déjanté et constellé de métaphores burlesques.
Il relate la déprime d’un pêcheur par suite de la disparition du saumon de l’Aulne du fait des barrages et des pollutions. "Nitrates, pesticides, merde de cochon, fumier de poulet, le poisson va crever, et nous avec."
"Le club des pénichettes, ces espèces de caisses à savon qui promènent une demi douzaine de touristes par an" s’oppose à l’effacement des barrages d’écluses qui bloquent les remontées des saumons.
"Chantage à l’emploi. Des milliers à les croire. Combien en réalité ? Deux ou trois ? Alors que si le saumon revenait, on en créerait cinquante, cent peut-être…"
Dans cette fable verte, racontée par une jeune Bleunwenn débrouillarde et sentimentale, Hervé nous fait prendre conscience du fait que la disparition du saumon présage peut-être la nôtre.
C’est un problème qui devrait nous concerner. Hervé nous dit aussi qu’il n’est pas trop tard pour sauver le saumon et la rivière si nous en avons la volonté.
Dans l’aimable dédicace qu’il nous adresse, il considère ce livre comme "un plaidoyer pour l’Aulne dans une forme de récréation littéraire" et souhaite "qu’une eau pure arrose nos vallons !"
Un grand merci Hervé. On espère vivement que ton message soit entendu. Cette fable verte, drôle et tonique, est à mettre dans toutes les mains, de 10 à 99 ans. "
Pierre Phelipot – Bulletin de l’Association Bretonne pour la pêche à la mouche – Juin 2010
" - Ce livre plein d’humour, a déjà une longue histoire. "C’est une vieille idée, raconte Hervé Jaouen. Il y a à peu près 25 ans, après la publication de mon livre "Le monstre du lac Noir" aux éditions Syros, j’ai reçu un coup de fil des éditions Bayard. "Nous aimerions publier quelque chose de vous". "J’ai alors inventé une histoire destinée aux élèves de CE1-CE2, dans laquelle je mettais en scène une petite fille attristée par la disparition des saumons dans les rivières bretonnes. Peu satisfait par mon manuscrit, j’ai laissé tomber. L’été dernier, j’ai décidé de m’accorder une récréation et j’ai repris cette vieille idée. C’est ainsi qu’est né "Aux armes zécolos".
Sur un ton humoristique
On rit beaucoup à la lecture de ce livre militant, sans grandiloquence ni grands discours. Bleunwenn, jeune Parisienne "folledingue de ses racines bretonnes", s’installe en Bretagne. Dans l’Aulne, les saumons ont disparu et son grand-père déprime sec. L’adolescente n’écoutant que son grand cœur va monter une opération très culottée. "
Éliane Faucon-Dumont – Le Télégramme – 11/06/2010
" - L’auteur quimpérois Hervé Jaouen vient de publier aux éditions Diabase, son dernier ouvrage "Aux armes zécolos". Un pêcheur à la ligne se met à déprimer parce que les saumons ont déserté l’Aulne. Du coup, Bleunwenn, sa petite fille, décide de quitter Paris et ses parents et de s’inscrire en seconde dans un lycée des monts d’Arrée, d’apprendre le breton, et de s’installer chez pépé et mémé. Accessoirement, elle décide aussi de sauver la rivière aidée par son amour d’enfance : Gwendal. "
Ouest-France – 11/06/2010
" - Depuis deux jours, je suis plongé dans la lecture passionnante de "Aux armes zécolos", un roman écrit par un ami et qui a pour thème la reconquête des hauts de l’Aulne par le saumon sauvage ! L’ami écrivain s’appelle Hervé Jaouen. Il doit en être à son cinquantième bouquin depuis ses débuts dans le polar il y a une trentaine d’années. Hervé, qui, dans une vie précédente, fut un excellent banquier sur les terres bigoudènes de Jérôme Kerviel, passe avec bonheur et succès d’un genre à l’autre, d’un style à l’autre, depuis les premières intrigues de ses débuts aux grands romans, chroniques de voyage, contes pour la jeunesse, traductions et beaux livres.
Il écrit dans une maison toute rose au cœur des bois, à deux pas de Notre-Dame de Kerdevot, un petit bijou de chapelle du XVème siècle, située sur la commune d’Ergué-Gabéric. Un endroit sacrément inspirant pour parler des choses de la vie, du temps qui passe et aussi des combats à mener.
Dans "Aux armes zécolos", le combat est celui de Bleunwenn, sorte de Zazie du terroir, qui plaque Paris et ses parents pour venir s’inscrire au lycée dans les Monts d’Arrée, chez ses grands-parents. Son grand-père, fou de pêche à la ligne, déprime sérieusement face à la disparition du saumon dans les hauts de l’Aulne, victime de la pollution agricole et des barrages. Plus de saisons, plus de saumons, tout fout le camp ! Alors Bleunwenn entreprend, avec l’aide de son ami Gwendal, de faire revenir le poisson pour sauver son grand-père et reconquérir la rivière.
Je n’en dis pas plus, à la fois parce que je n’ai pas encore fini le roman et aussi parce que j’espère que ce petit post donnera à celles et ceux qui le liront l’envie de le découvrir. Je suis vraiment touché par ce livre, car il exprime très justement, au-delà de l’intrigue, toutes les questions ouvertes sur la perte accélérée et peut-être irrémédiable de la biodiversité. Le style d’écriture d’Hervé Jaouen est tendre, drôle et parfois cruellement ironique.
Il y a un passage dans le livre qui m’a fait mourir de rire et je ne résiste pas au plaisir de le reproduire ici. C’est Bleunwenn qui parle :
"J’ai observé que les gens, quand ils prennent leur retraite, se divisent principalement en deux camps. Soit ils se laissent glisser sur la mauvaise pente de l’oisiveté gastronome, en pagayant ferme de la fourchette dans la blanquette, le ragoût et autres plats en sauce ; ceux-ci meurent prématurément en scène, au restaurant. Frappés d’apoplexie, ils piquent du nez dans un navarin, puis finissent simplement étouffés ou carrément noyés, selon la profondeur de l’assiette et l’épaisseur de la liaison. Soit, à l’inverse, soudain malades de leur santé, ils grignotent de la biscotte sans sel, chipotent sur la margarine allégée, sculptent leurs corps, s’infligent des joggings marathoniens, lestés d’un pèse-personne en bandoulière pour évaluer leur perte de poids tous les cent mètres ; ils prolongent ainsi leur existence, mais quelle vie de souffrances et de privations ! Et comme personne n’est éternel, quand leur trépas survient, nul besoin de les momifier, ils n’ont plus que la peau sur les os".
Bleunwenn prend soin cependant de dire que ses grands-parents n’appartiennent à aucune de ces deux catégories. Rassurant pour eux et pour d’autres aussi que les exceptions soient possibles ! "
Pierre-Yves Le Borgn – 28/06/2010
" - Vive le saumon dans nos belles rivières !
Un saumon, un beau saumon… enfin !
Voici là des "écolos" comme je les aime : actifs, concrets, proches de vous et de moi qui nous invitent à la résistance active, pacifique mais claire et nette.
L'écrivain qui est un homme se met dans la peau d' une adolescente, préado d'ailleurs qui fuit la région parisienne pour passer l'été en Bretagne auprès de ses grands parents... Un pépé et mémé, d'une soixantaine d'années qui étaient prêts à croquer la vie si malheureusement, les industriels et les pollueurs de toutes origines n'avaient pas décidé d'empêcher les pêcheurs à la ligne de respirer et de vivre leur plaisir.
Il faut faire vite et agir même dans l'illégalité car le pépé, privé de saumons, bloqués par les différentes écluses est prêt à se pendre. Pour l'instant il utilise la branche la plus basse possible mais que fera t-il demain ?
Bleunwenn, fière de ses racines bretonnes va entraîner son amour de toute première jeunesse et lui promettre un baiser français… Gwendal, ne marche pas, il fonce, il court, il vole :
"...Depuis qu'il a mué, il s'est découvert une vocation de masseur kinésithérapeute. Il manifeste une vraie curiosité clinique pour les particularités saillantes de ma nubilité. Deux petits monts d'Arrée aux douces courbes, sauf qu'à la différence du massif armoricain, en fin d'érosion quaternaire, ceux-ci n'en sont qu'à l'ère secondaire, ou tertiaire, je ne sais pas, il faudrait se procurer un mètre à ruban de couturière. Gwendal pencherait plutôt pour l'évaluation manuelle."
Il aura le minimum... Mais quand on aime et qu'on est encore un enfant, on ne compte pas !
Ce roman est frais, vivant, un véritable conte de fées moderne... À déguster tranquillement. "
Jean-François Chalot – 08/07/2010
" - Sauvons le saumon !
Je rencontre Hervé Jaouen au moins une fois par an à Carhaix, cette année nous nous sommes vus à Vannes, où il participait à une conférence en compagnie de Nathalie de Broc, Nelly Alard et Claude Arz. Il est aussi l'auteur le plus chroniqué de ce blog et un de ceux les plus présents dans ma bibliothèque.
La narratrice, Bleunwenn, prénom composé de Bleun (fleur) et de Gwenn (Blanc), est jeune, belle (ce n'est pas dit, mais pourquoi pas !), mais de cela on s'en serait douté. Bretonne et fière de l'être ! Née à Carhaix, par la volonté de sa mère, il faut dire que ses parents l'on bien éduquée, cette petite ! Comme beaucoup, ils vivent à Paris, mais la Bretagne n'est jamais bien loin, déjà dans l'assiette avec les dîners celtiques (le menu sera fourni sur simple demande) baignant dans une musique d'ambiance bretonne (le jukebox n'est pas opérationnel pour l'instant).
Revenons à nos saumons. Donc notre jeune narratrice persuade ses parents de poursuivre ses études à Ploumagoat, et vivre pour cela chez Cricri et Lulu, ci-devant grands-parents (maternels) de notre juvénile héroïne. Criri, écumeuse de festou-noz, reine incontestée de la gavotte des montagnes, qui la pauvre, a un grand regret ! Une petite malformation l’empêche de danser l'an dro ! Le grand souci de Lulu, c'est le canal qui domestique l'Aulne et dont les écluses empêchent les saumons de retrouver leurs lieux de reproduction ! Et Lulu, par moments de grand désespoir, est prêt à se pendre (enfin il en parle, et sait-on jamais...).
Alors par une nuit de pleine lune, même au risque de se faire rembarrer (?), Bleunwenn, usant de charmes typiquement féminins, soudoie Gwendall et décide d'agir...
Bleunwenn est prête à tout pour Lulu, son grand-père favori (l'autre est en Nouvelle-Calédonie, alors elle s'en fout un peu !), pêcheur et fine mouche devant l'Éternel ! Et quand je dis prête à tout, c'est pour l'instant il faut qu'une écluse soit ouverte ou fermée ! Et pour les saumons il faut qu'elle soit ouverte ! Alors elle déploie ses charmes (naissants) et en un clin d'œil entraîne Gwendall qui contrairement à ce que son prénom pourrait faire croire, n'est pas aveugle, mais plutôt plein de ressource (nous parlons d'une rivière) et de bon sens (de la source à la mer !).
Les grands-parents sont des modèles du genre, style vieux (pas trop quand même !), hippies refusant de vieillir, la description que fait Hervé Jaouen de Cricri est très parlante. Pas beaucoup d'autres personnages, les parents dans les premières pages, portraits à déguster également, la maman inspectrice des impôts pleine de mansuétude suivant la consonance des noms est à garder dans son carnet d'adresse, mais hélas, ce n'est qu'une personne fictive...
C'est bucolique, écologique, breton et amusant, bref beaucoup de choses pour me plaire ! Et cela m'a plu ! Je mettrai ce livre dans la même catégorie que "Pleure pas sur ton biniou", ou l'art et la manière de se moquer de soi, même en abordant un problème grave, l'état de la Bretagne!
Entre pollution des rivières, proliférations des algues vertes, agrandissements des élevages en tous genres, surtout de porcs, la réalité n'est pas brillante. Sauvons la culture bretonne, mais laquelle ?
Un bon moment de lecture, beaucoup d'humour, mais aussi de réflexion.
Extraits :
- "Ma pauvre Bleunwenn, qu'est-ce que tu es venue faire en Bretagne ? Tu aurais mieux fait de rester à Paris. Ici tout est foutu..."
- "Dans le temps. Aaahhhh dans le temps..."
- À l'école, c'est la galère. Surtout à Paris, où les gens parlent toutes les langues, sauf le breton.
- En fait je sais très bien pourquoi mes parents m'ont appelé Bleunwenn : tout simplement parce qu'ils sont Bretons, et moi aussi, fatalement.
- Le hic, c'est qu'ils ont le chouchen triste, à Paris.
- Et tous de pleurer comme des galettes de Pont-Aven, qui valent largement la madeleine de Proust, pour ressusciter la mémoire gwenn ha du.
- Les Bigoudens sont réputés pour leur radinerie, que ne surpasserait que la pingrerie des Léonards.
- Les aïeules maternelles sont des gens équilibrés. Ils préfèrent la pluie au beau temps. Et puis ils sont jeunes de corps et d'esprit.
- Grande et svelte, ma mémé des monts d'Arrée aborde des volumes parfaits qu'ils n'ont besoin d'aucun soutien.
- Il découvrit que la bureaucratie c'est pire qu'une boîte à leurres mal rangée. Pourtant, il n'était pas né du dernier coup de tampon administratif.
- J'ai cadenassé ma ceinture de chasteté morale et je suis monté direct dans sa chambre.
- Lulu est un contemplatif, un arrière-petit-fils d'un Lamartine sous Valium.
- Il n'avait même pas acquis les bases du flirt bilingue. C'est peu dire que l'enseignement des langues étrangères laisse à désirer dans nos contrées gauloises.
- Front de Libération du Canal. Mais les keufs croiront que c'est les Corses qui ont fait le coup a t-il ricané entre ses dents. On va les égarer.
- Les chiffres sont irréfutables. Écoute, on est trois millions de Bretons et on héberge douze millions de cochons. Or, un porc défèque quatre fois plus qu'un humain. "
eireann561.canalblog.com/ - 19/07/2010
" - Comment sauver son grand-père, le saumon et la rivière ! C’est le pari de Bleunwenn venue passer son bac en plein cœur des Monts d’Arrée. Elle y découvre que son Pépé, alias Lulu, déprime. Eog le roi de la migration a déserté les hauts de l’Aulne. La faute à la pollution et l’eau et aux nombreuses écluses d’une rivière canalisée, qui fait obstacle à la remontée des géniteurs. La situation est grave, Lulu menace de se pendre (à la branche de chêne la plus basse !). Heureusement, sa petite-fille trouvera de l’aide du côté de Gwendal (son amour d’enfance) et imaginera un stratagème que les brigades vertes n’auraient pas renié (si elles avaient existé). Toutes ressemblances avec des faits et des personnages ayant existé sont tout à fait recherchées, on s’attend même à voir surgir à tout moment un barbu ou un clown… mais la force de l’imagination ne va quand même pas jusque là. Un petit livre drôle et décalé qui offre un bon moment de lecture. On le conseille à tous les lecteurs d’"Eau et Rivières" qui ont parfois aussi besoin de légèreté. "
AC – Eau et Rivières de Bretagne – N° 152 – Été 2010
" - Pêche en eaux troubles
Le dernier roman d’Hervé Jaouen, "Aux armes zécolos", publié aux éditions Diabase, raconte comment une adolescente parvient à rendre le sourire à son grand-père en débarrant le canal de Nantes à Brest en cachette, permettant ainsi aux poissons de revenir dans l’Aulne.
Romancier amoureux de l’Irlande, Hervé Jaouen revient en Bretagne avec le personnage de Bleunwenn, jeune lycéenne quittant sa vie parisienne pour venir se réfugier chez ses grands-parents dans les Monts d’Arrée, par amour pour ses racines bretonnes. Sans oublier Gwendal, son amour d’enfance. Fichtre ! Il n’y a plus de saumons dans la rivière de l’Aulne et les insectes ont disparu… Les pesticides ont eu raison de la faune. Pépé Lulu, fan de pêche à la mouche, tombe en dépression. Néologismes, langage parlé, mots bretons, argot adolescent… Hervé Jaouen joue avec l’écriture pour camper son histoire dans l’ambiance du cru. Un roman clin d’œil aux écolos qui peuplent les Monts d’Arrée ! "
Aurélie Thépaut – 24/07/2010
" - Le nouveau roman d’Hervé Jaouen s’intitule "Aux armes zécolos". Il ne s’agit évidemment pas d’un polar. C’est une comédie qu’il nous propose là. On y retrouve toute la souplesse narrative qu’on apprécie dans les romans de cet auteur, ainsi qu’une tonalité enjouée fort sympathique.
Une adolescente prénommée Bleunwenn (Fleur Blanche) a forcément des racines bretonnes. Fille d’expatriés vivant à Paris, elle baigne depuis longtemps dans une ivresse celtique familiale. Pourtant, quand Bleunwenn décide cet été-là un retour définitif auprès de ses aïeux, elle se heurte d’abord à l’opposition de ses parents paradoxaux. Quitter le confort parisien pour les sauvages Monts d’Arrée, est-ce bien raisonnable ? Ils cèdent à cette lubie qu’ils supposent passagère.
À Ploumagoat, elle habite chez ses grands-parents, retraités encore jeunes, Lulu et Cricri. Elle comprend vite que, sur les bords de l’Aulne, les pêcheurs sont victimes de "dépression piscicole". Son grand-père Lulu cultive des idées noires, songeant au suicide, préparant son break Volvo à servir de corbillard. La dure vie campagnarde n’explique nullement cet état de crise. Si des gens venus d’ailleurs s’installent ici, c’est que la région est agréable. Alors, les raisons du marasme ? Il n’y a plus aucun saumon à pêcher dans l’Aulne. Ce n’est pas tant à cause de la pollution. Non, le fautif n’est autre que Napoléon, qui décida jadis la construction du canal de Nantes à Brest. Historiquement, ça peut se justifier. Mais c’est parce que l’Aulne a été largement canalisée qu’on n’y voit plus de saumons.
Lulu connaît la solution du problème. Il suffirait de débarrer quelques écluses, de libérer un passage aquatique pour que ses poissons préférés remontent l’Aulne. Pour Bleunwenn, c’est tout simple : "Eh ben yaka débarrer ! – Takacroire que yaka ! J’ai failli y laisser ma peau, moi, dans cette bataille…" Quand Lulu tenta l’idée, il fut confronté à moult écueils administratifs, et autres menaces diverses. Pêcheur et inventeur high-tech, son ami l’Ingénieur avait bien prédit à Lulu qu’il n’y aurait plus de saumon. Certes, il prépare secrètement une sorte de poisson de substitution, afin que son ami continue à fréquenter les rives de l’Aulne. De leur côté, Bleunwenn et son petit ami Gwendal ont décidé d’agir concrètement. Le jeune homme n’est pas pour rien le fils d’un ancien du F.L.B.
Pas vraiment une opération commando à haut risque pour le duo d’amoureux, ces sabotages du F.L.C. Et l’embellie qui suit n’est que de très courte durée. Néanmoins, quand se présente un unique saumon, Lulu ne peut qu’essayer de le capturer. Bleunwenn, Cricri, Gwendal, et l’Ingénieur sont aussi de la partie…
Ce n’est pas seulement une histoire de salmonidés que nous raconte cet écrivain lui-même pêcheur de saumon. Sous forme de fable, Hervé Jaouen dresse un petit "état des lieux" de la Bretagne actuelle. C’est vrai, il n’est pas si facile pour des déracinés d’imaginer un retour aux sources. En effet, l’intérieur de la région n’est pas un vert désert inhabitable. Bien sûr, la réalité économique bloque l’amélioration des eaux bretonnes ("Entre la survie du poisson sauvage et douze millions de cochons, le choix est vite fait"). Pourtant, il n’est pas interdit d’espérer un avenir plus sain, un équilibre naturel à tous points de vue moins polluant. Retenons les aspects souriants avec, par exemple, le cas de la grand-mère Cricri. À force de pratiquer la danse bretonne, elle est aujourd’hui une "mutilée de l’An-dro". Un très bon moment de lecture, et une invitation à la réflexion ! "
Claude Le Nocher - action-suspense.over-blog.com/ – 11/08/2010
" - La quatrième de couverture est parfaite, fait assez rare et qui mérite d'être souligné..., donc pas grand-chose à y rajouter... si ce n'est que
l'écriture est vive, drôle,
"l'intrigue" est aussi ingénieuse que rocambolesque...,
la Bretagne et les Bretons pêcheurs de saumon sont "croqués" avec beaucoup de tendresse et d'humour...,
et certains problèmes "sérieux", bien réels, abordés, en quelques phrases très éloquentes...
D'où un réel moment de bonheur... à la lecture de cette "nouvelle" qui se dévore en si peu de temps qu'il est presque abusif de parler de roman...., ce qui n'est pas péjoratif et n'enlève rien à sa réelle qualité. "
peche-mouche-seche.com/jaouen.htm - 23/11/2010
" Hervé Jaouen est un de ces écrivains chantres de la Bretagne bretonnante. Parfois sérieux comme dans Les Soeurs Gwenan, il peut aussi utiliser la dérision et l'ironie qui sont les deux tétines qui nourrissent l'humour, comme dans ce nouveau roman paru la même année. Je me suis régalé... Mon côté anar, certainement. "
Le Hibou et le Papou, 21 octobre 2017 - papoustory.com/aux-armes-zecolos-dherve-jaouen/
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